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Les Français et l’eau du robinet en 2024 : quelles évolutions dans les habitudes ?

L’eau du robinet a la cote en 2024 ! De plus en plus de Français la choisissent au quotidien, et pour cause : c’est une option à la fois pratique, économique et surtout écologique. Dans un contexte où l’environnement est au cœur des préoccupations, beaucoup se tournent vers cette alternative simple et responsable. Mais qu’est-ce qui motive réellement ce choix ?

Tendances de consommation : une évolution notable

Selon les récentes études, 68% des Français boivent quotidiennement de l’eau du robinet, contre seulement 48% pour l’eau en bouteille. Ce changement marque une augmentation de trois points par rapport à 2019 pour l’eau du robinet. Cette tendance est en partie attribuée à la réduction des déchets plastiques, un sujet devenu central dans les préoccupations écologiques contemporaines.

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Le baromètre annuel de Kantar en collaboration avec le Centre d’information sur l’eau révèle qu’après deux ans marqués par la pandémie de Covid-19, 85% des Français font désormais confiance à la qualité de l’eau du robinet. Ce chiffre témoigne d’une progression continue puisque plus de 80% des sondés affichaient déjà cette confiance depuis 2006.

Qualité de l’eau : perceptions et réalités

Une bonne moitié des Français interrogés jugent que la qualité de l’eau potable a été stable au cours de la dernière décennie, tandis qu’un tiers estime qu’elle s’est améliorée. Seuls 15% pensent qu’elle s’est dégradée. Bien que ces opinions soient globalement positives, il est important de noter que des précautions doivent être prises quant à son utilisation domestique. Par exemple, éviter d’utiliser de l’eau chaude du robinet pour cuisiner afin de prévenir le développement de germes et la dissolution de métaux restants stagnants dans les tuyauteries.

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Boire de l’eau osmosée est également un sujet de plus en plus discuté par les consommateurs. Le recours à la filtration et à des technologies comme le charbon actif dans l’eau permettrait d’assurer une meilleure qualité sanitaire.

Bon à savoir : malgré un goût parfois controversé, trois quarts des Français disent apprécier le goût de l’eau du robinet, ce qui renforce son adoption quotidienne.

Méconnaissance sur le traitement des eaux usées

Aussi surprenant que cela puisse paraître, une majorité des Français ignore encore le devenir exact des eaux usées. D’après l’enquête, 7% pensent qu’elles sont rejetées directement sans traitement, alors que 53% croient à tort qu’elles sont retraitées pour redevenir de l’eau potable.

Mais une ouverture d’esprit notable se manifeste ici : 87% des Français déclareraient être prêts à utiliser des eaux usées recyclées pour leurs besoins domestiques et consommer une eau traitée provenant de la pluie. Cela démontre une acceptation potentielle pour des méthodes alternatives de fourniture d’eau potable face aux défis environnementaux futurs.

Huit personnes sur dix reconnaissent que la pollution des ressources en eau affecte le coût de l’eau potable. Pourtant, cette conviction semble s’affaiblir légèrement avec le temps. En effet, devant des hausses tarifaires significatives, beaucoup de Français trouvent aujourd’hui l’eau ‘plutôt chère’. Au début de 2020, le prix moyen national se chiffrait à environ 4,19 euros par mètre cube, dont 2,11 euros/m3 pour l’eau potable et 2,08 euros/m3 pour l’assainissement, selon l’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement. Pour une consommation moyenne de 120 m3 par an, cela représente une facture annuelle de 503 euros.

Vers un changement de paradigme

La transition vers la consommation d’eau du robinet par opposition à l’eau embouteillée en France s’inscrit dans une dynamique globale de réduction des déchets plastiques et de protection de l’environnement. Le fait que la majorité des Français montrent une telle confiance dans leur eau du robinet est un signal fort adressé aussi bien aux institutions publiques qu’aux acteurs de l’industrie de l’eau.

La compréhension des processus de traitement de l’eau pourrait encore être améliorée pour renforcer cette confiance et encourager ainsi des pratiques de consommation durable.

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